Cette année 2024 est particulièrement marquante pour ce club, avec l’annonce de la signature de leurs athlètes : Maxwell DJANTOU NANA au PFL, la deuxième plus grande ligue de MMA au Monde
Ces exemples inspirants démontrent à suffire que l’intelligence de combat, couplée à une préparation rigoureuse, peut surpasser la simple différence de taille.
la fondation Ngannou a su mettre la barre haute, défiant ses concurrents sur le territoire national, sans oublier le soutien inconditionnel et stratégique de son binôme, son sponsor premier projects qui s’est rassuré de mettre les moyens nécessaires pour un évènement de haute facture qui répond aux normes internationales.
DASSI, est l’un des demi-dieu du striking en MMA au Cameroun. Après une année sur les chapeaux de roue en 2023 où il n’a concédé aucune défaite, quatre(4) combats disputés et quatre(4) victoires; en surclassant et surpassant ses adversaires au Cameroun comme en côte d’ivoire. Il a, vous l’avez compris, toutes les cartes en main pour s’imposer et se démarquer en 2024.
A l’attention de nos chers abonnés, en vos rangs et titres respectifs, on est fait pour être ensemble pour la recherche des voies et des moyens allant dans le sens de l’amélioration de vos performances dans la discipline de MMA car: “ à vaincre sans peine, on triomphe sans gloire”
A vos marques, prêts, partez!
un athlète pratiquant les sports de combat est seul face à son adversaire, mais il n’est que la face visible de l’iceberg; c’est à dire celui que l’on voit, car derrière lui, il y a toute une équipe qui travaille pour atteindre les objectifs escomptés en termes de visibilité de l’athlète, de performance, et de rémunération.
A ce juste titre, on peut citer sans pour autant être exhaustif: les coachs, le gérant, le préparateur physique, les proches (les personnes de confiance qui connaissent bien l’état d’esprit mental, psychologique et j’en passe de l’athlète). Au-delà de toute cette équipe qui constitue la colonne vertébrale de l’athlète, seule une poignée de 2 à 3 personnes ont accès au combattant, et auront le privilège et l’honneur d’être à ses côtés durant le combat pour un accompagnement divers et varié que vous avez sans doute imaginez.
l’exigence pour le coaching de coin (mon point de vue)
bien connaître l’athlète pour assurer sa sécurité, savoir ce qu’il est capable de faire et comment agir avec lui ou elle pour en tirer le meilleur.
savoir ce qu’on doit avoir dans le coin! serviette, tape, chaudière, glace, matériel de soigneur, gants de latex, adrénaline au besoin…
connaître les règles du sport pour être certain de ne pas se faire disqualifier en raison de gestes illégaux, pour intervenir s’il y a lieu et peut-être pour trouver des failles dans le système.
avoir un bon sens d’analyse et de résolution de problèmes parce qu’il n y a pas de problèmes mais que des solutions.
carte de coach valide au besoin parce que certaines organisations l’exigent.
le soir du combat
considérant que le “camp d’entraînement” est fait, la pesée est passée, les check-lists sont cochées (coachs et athlètes), le plan de match est claire, la rencontre avec le médecin est fait, les papiers sont signées et toutes les pierres ont été retournées, l’équipe du coin qui a été choisie par le combattant est maintenant prête à tout donner pour la victoire. un coin nous est assigné et on se fait une place pour la préparation à l’arrière. Une rencontre avec l’arbitre s’impose pour l’explication des règlements et des petites questions de dernière minute.
Préparation à l’arrière
la préparation de l’athlète avant le combat est très importante, elle inclut:
les rituels : certains athlètes ont des rituels qui doivent être respectés (pièces d’équipement, ordre de préparation, musique ou Podcast audio, etc).
les mains: mettre les bandages au goût du combattant.
l’équipement: mettre à portée tout ce dont on a besoin pour la compétition (athlète et coach)
l’échauffement: on augmente la température du corps pour le préparer à l’effort sans épuiser l’athlète.
aiguiser les sens: exécuter des combinaisons, les takedowns, les défenses… qui ont été pratiqués lors du camp d’entraînement. ne rien apprendre de nouveau.
la motivation: il est prouvé qu’on peut sécréter de l’adrénaline grâce à la respiration et à la manipulation du cerveau. rien de mieux qu’un bon “speech”.
révision rapide du plan de match. pas de secret, la répétition est la meilleure des sciences. Des mises au point pourront être effectuées durant le combat.
bonne gestion du temps: ne pas commencer trop tôt ou trop tard la préparation. (personnellement j’aime bien avoir minimum 25 minutes à bouger). 30 secondes en mouvement/30 secondes plus relaxe s’il y a plus d’une personne dans le coin, un leader doit être nommé pour diriger les échanges entre l’équipe du coin et le combattant (pour éviter toute confusion et pour éviter que tout le monde parle en même temps)
quand le moment tant attendu est arrivé, on fait son entrée vers la surface de combat sans rien oublier.
Le travail au coin
Lorsqu’on arrive au coin, on s’assure que le combattant est bien hydraté et que la vaseline a bien été appliquée. Les présentations sont faites, les dernières directives de l’arbitre sont données et c’est là que le combat commence.
Durant les rounds
observer et analyser les comportements. toujours se rappeler que le coin est seulement un œil extérieur et que c’est l’athlète qui prend les décisions grâce à son “feeling” et à sa sensibilité. le chronomètre peut être un allié utile pour plusieurs raisons ( calculer le temps qu’il reste au round pour finir en force avec un take-down, “ouvrir la machine”, faire relever les combattants après de l’inactivité au sol…)
Entre les Rounds
Le combattant se dirige vers son coin comme un pilote de formule 1 entre au puits.
l’athlète doit régulariser sa respiration, faire descendre le rythme cardiaque, faire descendre sa température et écouter les instructions qui lui sont données. c’est beaucoup en une minute. nous avons tous des façons différentes de gérer le coin, voici la mienne:
Les premières 30 secondes, j’applique de la glace pour faire descendre la température du corps, je donne quelques paroles d’encouragement, je dis au combattant de sentir son cœur qui ralentit et j’essaie de mimer une respiration qui se régularise.
les 30 secondes restantes: seulement après 30 secondes, je donne de l’eau à l’athlète s’il en veut pour éviter qu’il crampe. je me place à son niveau et j’essaie de donner des instructions simples et claires.
Le Cameroun en pleine conquête pour devenir leader mondial des sports de combat. Nous avions dans un premier temps Francis Ngannou et Cédric Doumbè qui faisaient “la une” des médias grâce à leurs signatures chez PFL (Professional Fighters league) et plus particulièrement pour leurs audaces et leurs ferveurs face aux défis qui se présentaient face à eux.
Il y a quelques jours, des rumeurs circulaient sur un éventuel combat entre Cédric Doumbè et Baysangur « baki » Chamsoudinov, mais Cédric n’a pas hésité à remettre les médias sur les rails en signalant que rien n’était encore confirmé.
Salut cordial à tous nos lecteurs dans vos rangs et titres respectifs. Que la fraîcheur de l’harmattan qui sévit en ce moment soit et demeure avec vous.
Il y a quelques mois,la professional fighters league ( PFL) faisait parler d’elle sur le continent African pour avoir su convaincre le » baddest man on the planet »Francis Ngannou de rejoindre son navire en lui proposant un contrat alléchant et lucratif avec de nombreux avantages, suivi de son confrère l’homme à la grande gueule Cédric Ndoumbé ( décidément le plus gros « trash-talker » que connaîtra le PFL ces prochaines années. ).
Vous l’avez compris, le PFL de Ngannou clôture son année de manière magistrale avec, cerise sur le gâteau c’est à dire, le petit plus qui vient s’ajouter à un résultat déjà satisfaisant ;une grosse acquisition qui redéfinit sans doute la trajectoire de cette discipline longtemps restée inconnue et marginalisée par le commun des mortels.
Devenue dès à présent mondiale par la force du destin, et qui regroupe tenez- vous bien, un peu plus de 550 millions de fans de par le monde.( d’après Donn Davis via le sport Business journal ) Ceci peut être à n’en point douter une lueur d’espoir et faisceau lumineux pour les combattants Africains pour les années futures et futuristes. Je m’explique :
PFL- Bellator l’acquisition.
Le 20 Novembre 2023 Donn Davis le fondateur de la Professional Fighters League annonçait l’acquisition de Bellator MMA, la deuxième plus grande organisation d’arts martiaux mixtes aux Etats-Unis derrière l’Ultimate Fighting championship (UFC) chez Paramount global la société mère de Bellator pour la modique somme de 0.00$. Dans une interview accordée à Ariel Helwani(via The MMA Hour), Donn Davis précise que les négociations qui avaient été engagées depuis le mois de janvier 2023,ont été conclues sur la base d’une transaction boursière et, donc paramount devient un actionnaire minoritaire de PFL Inc et cette acquisition fait du PFL,le deuxième leader mondial de MMA désormais. D’après Donn Davis le but principal de cette acquisition était d’enrichir le catalogue des combattants du PFL afin de pouvoir concurrencer l’UFC. Dans un communiqué rendu public sur son compte LinKedin Donn Davis dit
« la professional fighting league a acquis un nombre incroyable de combattants de haut niveau grâce à l’acquisition de Bellator, et notre liste combinée de combattants est désormais égale en stature à celle de l’UFC. La PFL et l’UFC présentent tous deux (02),des formations composées à 30% de combattants classés parmi les 25 meilleurs au monde dans leur catégorie de poids (selon le classement fight Matrix).«
Mais ceci à aucun moment ne marque la fin de Bellator MMA,au contraire Donn Davis (via the MMA hour) parle de revitaliser la marque en proposant une meilleure technologie, du contenu de meilleure qualité et plus de combat organisé à l’international y compris en Afrique, le tout gratuit en distribution pour la plupart.
Le futur de FRANCIS NGANNOU dans ce PFL- Bellator ainsi que celui du PFL Africa.
La place du natif de Batié reste inchangée, d’ailleurs il devra faire son retour dans la cage en 2024 en pay per view super fights,et c’est l’un des deux (02) événements les plus attendus de l’année prochaine qui sera organisé par le PFL ainsi que celui de Jake paul. Même si la question sur qui sera l’adversaire de FRANCIS NGANNOU n’a pas encore été tranchée ou élucidée. Donn Davis (via de MMA Hour) s’exprime sur la question « je pense que ce sera un combat aux règles mixtes, et je pense toujours que Deontay wilder est l’adversaire le plus probable. Ce serait incroyable ! »
En ce qui concerne le PFL Africa, Donn Davis nous confirme le lancement en Avril 2025. Le chairman du PFL dans sa stratégie bien élaborée dit vouloir créer la champions league du MMA. « Nous essayons de créer un chemin, un véritable système global en MMA. Ou si tu combats en Afrique, et si tu deviens le champion, alors tu passes dans la league supérieure du PFL” ( via the MMA Hour ). Il termine ses propos sur la question en parlant de la distribution des combats qui est sans doute un problème majeur chez la plupart des amoureux de MMA en Afrique. Les combats des différentes franchises du PFL seront tous distribués aux Etats- Unis. Cela donnera de la visibilité aux athlètes Africains à coup sûr. Mais qu’en est- il de la distribution sur le territoire Africain ? il y va sans dire que si nous voulons que nos athlètes soient respectés à leur juste valeur, il est de bon ton de mettre en place une Fanbase dans leur continent et pays respectifs. c’est sans faux-fuyants, une grosse opportunité pour les diffuseurs locaux, et nous pensons qu’il est temps d’entamer les négociations ; suivez mon regard …
Dites- nous ce que vous pensez de cette acquisition en commentaire et surtout, dites- nous ce que vous pensez du futur du MMA sur le continent Africain …