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JEAN DO SANTOS: ANALYSE DU COMBAT FACE A BAILLOT

L’affrontement entre Dos Santos et Baillot a marqué les esprits des amateurs de combat, non seulement par la foule qu’il a mobilisé mais aussi et surtout au regard de son intensité, des techniques employées, et les stratégies déployées par les deux (02) combattants. 

Ce combat n’était pas seulement une démonstration de force, mais aussi d’intelligence tactique et de préparation physique tous azimuts. 

Dans cet article, nous allons détailler le profil du combattant Do Santos, analyser les techniques et les moments clés du combat et évaluer naturellement l’impact de cette confrontation. 

PROFIL DE DO SANTOS

DO SANTOS, est reconnu pour sa puissance et sa technique de frappe supérieure. Il est sans l’ombre d’un doute un combattant aguerri et expérimenté qui a fait ses preuves et rouler sa bosse dans de nombreuses compétitions comme à AKO Show. Sa capacité à combiner des attaques rapides avec une défense solide, le distingue aisément dans l’arène. 

Son entraînement rigoureux avec son coach Ouani Meysaw head coach de la team Hevioxo; et sa détermination à surmonter les obstacles font de lui un adversaire redoutable,redouté et respecté dans le monde du combat. 

Analyse Technique du combat.

Jean Do Santos a dominé les premiers échanges grâce à sa puissance de frappe, en mettant Baillot sous pression. 

Baillot a su retourner la situation à son avantage en utilisant son jiu-jitsu pour esquiver les attaques et contre – attaquer efficacement. 

La transition entre l’attaque et la défense a été fluide pour les deux (02) combattants, montrant un haut niveau d’expérience et de préparation ;en mettant par la même occasion en exergue,une rencontre de haute facture, ayant tenu toutes ses promesses.Que dire alors des stratégies d’endurance et de résistance physique qui ont joué un rôle crucial dans l’évolution du combat, mettant en évidence la préparation physique des deux (02) athlètes 

LES MOMENTS CLÉS DU COMBAT.

Un des moments les plus mémorables du combat a été la capacité de Baillot à échapper à un knock out presque certain au premier round après une série de coups puissants de DO SANTOS. 

Cet instant a véritablement changé l’issue du combat, permettant à Baillot de reprendre le dessus tactiquement. 

De plus, l’utilisation à bon escient de la pause par DO SANTOS pour récupérer et réévaluer sa stratégie a été un tournant décisif, illustrant  et mettant en scène, l’importance de la stratégie mentale en plus de la préparation physique. 

LES STRATÉGIES EMPLOYÉES.

DO SANTOS a misé sur sa force offensive dès le début, cherchant âprement à infliger des dégâts significatifs. 

La gestion de l’endurance par DO SANTOS lui a permis de gagner en efficacité à mesure que le combat avançait, contrastant avec l’approche plus statique de Baillot ;chose qui lui a été favorable au deuxième round et lui a permis ce finish ground and pound. 

IMPACT SUR LEURS CARRIÈRES

Ce combat a été un moment clé dans la carrière de DO SANTOS. Il lui a offert la possibilité d’être vu et reconnu à sa juste valeur comme combattant dominant ;ce qui lui a valu la prime de 10.000 euro comme combat de la soirée. 

En conclusion, l’affrontement entre Dos Santos et Baillot a été bien plus qu’un simple combat. Il a été un cas d’école en matière de persévérance, d’excellence technique,et de discipline. DO SANTOS a fait preuve de beaucoup de sang froid, de maîtrise en soi-même et de stratégies.

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Dassi Emilios le digne héritier de Batie

DASSI, est l’un des demi-dieu du striking en MMA au Cameroun. Après une année sur les chapeaux de roue en 2023 où il n’a concédé aucune défaite, quatre(4) combats disputés et quatre(4) victoires; en surclassant et surpassant ses adversaires au Cameroun comme en côte d’ivoire. Il a, vous l’avez compris, toutes les cartes en main pour s’imposer et se démarquer en 2024.

Le Coaching de Coin

A l’attention de nos chers abonnés, en vos rangs et titres respectifs, on est fait pour être ensemble pour la recherche des voies et des moyens allant dans le sens de l’amélioration de vos performances dans la discipline de MMA car: “ à vaincre sans peine, on triomphe sans gloire”

A vos marques, prêts, partez!

un athlète pratiquant les sports de combat est seul face à son adversaire, mais il n’est que la face visible de l’iceberg; c’est à dire celui que l’on voit, car derrière lui, il y a toute une équipe qui travaille pour atteindre les objectifs escomptés en termes de visibilité de l’athlète, de performance, et de rémunération.

A ce juste titre, on peut citer sans pour autant être exhaustif: les coachs, le gérant, le préparateur physique, les proches (les personnes de confiance qui connaissent bien l’état d’esprit mental, psychologique et j’en passe de l’athlète). Au-delà de toute cette équipe qui constitue la colonne vertébrale de l’athlète, seule une poignée de 2 à 3 personnes ont accès au combattant, et auront le privilège et l’honneur d’être à ses côtés durant le combat pour un accompagnement divers et varié que vous avez sans doute imaginez.

l’exigence pour le coaching de coin (mon point de vue)

  • bien connaître l’athlète pour assurer sa sécurité, savoir ce qu’il est capable de faire et comment agir avec lui ou elle pour en tirer le meilleur.
  • savoir ce qu’on doit avoir dans le coin! serviette, tape, chaudière, glace, matériel de soigneur, gants de latex, adrénaline au besoin…
  • connaître les règles du sport pour être certain de ne pas se faire disqualifier en raison de gestes illégaux, pour intervenir s’il y a lieu et peut-être pour trouver des failles dans le système.
  • avoir un bon sens d’analyse et de résolution de problèmes parce qu’il n y a pas de problèmes mais que des solutions.
  • carte de coach valide au besoin parce que certaines organisations l’exigent.

le soir du combat

considérant que le “camp d’entraînement” est fait, la pesée est passée, les check-lists sont cochées (coachs et athlètes), le plan de match est claire, la rencontre avec le médecin est fait, les papiers sont signées et toutes les pierres ont été retournées, l’équipe du coin qui a été choisie par le combattant est maintenant prête à tout donner pour la victoire. un coin nous est assigné et on se fait une place pour la préparation à l’arrière. Une rencontre avec l’arbitre s’impose pour l’explication des règlements et des petites questions de dernière minute.

Préparation à l’arrière

la préparation de l’athlète avant le combat est très importante, elle inclut:

  • les rituels : certains athlètes ont des rituels qui doivent être respectés (pièces d’équipement, ordre de préparation, musique ou Podcast audio, etc).
  • les mains: mettre les bandages au goût du combattant.
  • l’équipement: mettre à portée tout ce dont on a besoin pour la compétition (athlète et coach)
  • l’échauffement: on augmente la température du corps pour le préparer à l’effort sans épuiser l’athlète.
  • aiguiser les sens: exécuter des combinaisons, les takedowns, les défenses… qui ont été pratiqués lors du camp d’entraînement. ne rien apprendre de nouveau.
  • la motivation: il est prouvé qu’on peut sécréter de l’adrénaline grâce à la respiration et à la manipulation du cerveau. rien de mieux qu’un bon “speech”.
  • révision rapide du plan de match. pas de secret, la répétition est la meilleure des sciences. Des mises au point pourront être effectuées durant le combat.
  • bonne gestion du temps: ne pas commencer trop tôt ou trop tard la préparation. (personnellement j’aime bien avoir minimum 25 minutes à bouger). 30 secondes en mouvement/30 secondes plus relaxe s’il y a plus d’une personne dans le coin, un leader doit être nommé pour diriger les échanges entre l’équipe du coin et le combattant (pour éviter toute confusion et pour éviter que tout le monde parle en même temps)

quand le moment tant attendu est arrivé, on fait son entrée vers la surface de combat sans rien oublier.

Le travail au coin

Lorsqu’on arrive au coin, on s’assure que le combattant est bien hydraté et que la vaseline a bien été appliquée. Les présentations sont faites, les dernières directives de l’arbitre sont données et c’est là que le combat commence.

Durant les rounds

observer et analyser les comportements. toujours se rappeler que le coin est seulement un œil extérieur et que c’est l’athlète qui prend les décisions grâce à son “feeling” et à sa sensibilité. le chronomètre peut être un allié utile pour plusieurs raisons ( calculer le temps qu’il reste au round pour finir en force avec un take-down, “ouvrir la machine”, faire relever les combattants après de l’inactivité au sol…)

Entre les Rounds

Le combattant se dirige vers son coin comme un pilote de formule 1 entre au puits.

l’athlète doit régulariser sa respiration, faire descendre le rythme cardiaque, faire descendre sa température et écouter les instructions qui lui sont données. c’est beaucoup en une minute. nous avons tous des façons différentes de gérer le coin, voici la mienne:

  • Les premières 30 secondes, j’applique de la glace pour faire descendre la température du corps, je donne quelques paroles d’encouragement, je dis au combattant de sentir son cœur qui ralentit et j’essaie de mimer une respiration qui se régularise.
  • les 30 secondes restantes: seulement après 30 secondes, je donne de l’eau à l’athlète s’il en veut pour éviter qu’il crampe. je me place à son niveau et j’essaie de donner des instructions simples et claires.